La pensée & La force de l'intention : Les Passeurs de Lumière

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09/01/2010

La pensée & La force de l'intention

RARE INTERVIEW DE KRISHNAMURTI

LA PENSÉE & LA FORCE DE L’INTENTION

Pour contrebalancer mon dernier billet sur l’évolution de l’homme par le cosmos, je vous propose d’écouter une interview rare de Krishnamurti, où il est question de la séparation des hommes entre eux, à l’enfermement par les dogmes et les religions, de la force de la pensée, de l’intention, de la vie, de la mort en nous proposant l’Amour comme un des seuls remèdes

INTERVIEW PAR ANDRÉ VOISIN

Krishnamurti est né dans une famille de brahmanes de l’Andhra Pradesh.

Sa pensée était fondée sur la conviction qu’un changement fondamental dans la société ne pouvait émerger que d’un bouleversement radical dans l’individu, puisque la société est le produit des actions réciproques de ses membres. Un tel changement devait passer par une sorte de mutation de ce qu’il appelait parfois le « vieux cerveau conditionné de l’homme »[1] afin d’accéder à une vraie liberté que ni les religions, ni l’athéisme, ni les idéologies politiques ne sont capables de produire, puisque, selon lui, les uns comme les autres agissent toujours « en réaction » à quelque chose d’autre.

En 1909, il rencontra C.W. Leadbeater sur une plage privée au siège de la Société théosophique à Adyar, un quartier de Chennai. Il étudia par la suite auprès de Leadbeater et d’Annie Besant qui dirigeaient à cette époque la Société théosophique, et qui voyaient en lui un « véhicule » pour l’ « Éducateur du monde » qu’ils attendaient[2].

Devenu jeune homme, il désavoua cette idée qu’il serait un nouveau messie et dissout l’organisation mondiale établie pour le soutenir, appelée « l’Ordre de l’Étoile »[3].

Il consacra alors le reste de sa vie à voyager à travers le monde, s’adressant à des groupes aussi bien qu’à des individus intéressés par ses idées et qui firent rapidement de lui une attraction inhabituelle en son temps par la distance parfois virulente qu’il prenait avec les religions et les gourous, même s’il finissait, inévitablement, par être perçu lui-même comme tel[4]. Il se défendait de constituer un système philosophique ou intellectuel, bien que les transcriptions de ses discussions représentent finalement une somme d’ouvrages très importante.

À l’âge de 90 ans, il s’est adressé aux Nations unies sur le sujet de la paix et de la conscience et a reçu la Médaille de Paix de l’ONU pour 1984[5].

Son dernier entretien public eut lieu à Madras, en Inde, en janvier 1986, un mois avant sa mort chez lui, à Ojai, en Californie.

PARTIE I

” Il est difficile de simplement admettre “je suis seul”, sans ajouter ” comment me débarrasser de cette solitude ?” ce qui serait un évasion. Il est difficile d’être parfaitement conscient de cet état et d’y demeurer. “

” Après tout, en amour il n’y a pas de relations, n’est-ce pas ? Si, aimant une personne, vous en attendez quelque chose en retour, il y a une relation. Mais si, aimant, vous vous donnez entièrement, il n’y a pas de relation. “

” La guerre est la projection spectaculaire et sanglante de notre vie quotidienne. Elle n’est que l’expression de notre état intérieur, un élargissement de nos actions habituelles. Encore qu’elle soit plus spectaculaire, plus sanglante, plus destructrice que nos activités individuelles, elle en est le résultat collectif. “

” Pour mettre fin à la guerre extérieure, vous devez commencer par mettre fin à la guerre en vous-même. Certains d’entre vous opineront du bonnet et diront “je suis d’accord” puis sortiront d’ici et feront exactement ce qu’ils ont fait au cours de ces dix ou vingt dernières années. Votre acquiescement n’est que verbal et n’a aucune valeur ; car les misères du monde et les guerres ne seront pas mises en échec par lui. Elles ne le seront que lorsque vous vous rendrez compte du danger, lorsque vous prendrez conscience de votre responsabilité, lorsque vous ne la rejetterez pas sur d’autres.


PARTIE II

” Il n’est pas facile de s’observer passivement : si l’on y parvient, on commence à comprendre tout le processus des sentiments et des pensées. Lorsqu’on vit en toute lucidité la signification complète de la contradiction intérieure, il se produit un changement extraordinaire car alors “on est soi-même”, on n’est pas quelque chose qu’on essaye d’être. On ne suit plus un idéal, on ne cherche pas le bonheur, on est ce que l’on est, et de là on peut repartir. Alors il n’y a pas de possibilité de contradiction. “

L’autorité nous empêche de nous connaître. Sous l’égide d’un guide spirituel nous pouvons temporairement éprouver un sens de sécurité et de bien-être mais qui n’est pas la connaissance du processus total de nous-mêmes. L’autorité, de par sa nature, nous empêche d’être lucides quant à notre être intérieur et détruit de ce fait la liberté, la liberté en dehors de laquelle il n’y a pas de création. L’état créateur n’existe qu’en la connaissance de soi. “

” Pour être à même de découvrir du neuf, d’éprouver quelque chose qui ne soit pas une projection de votre imagination, votre esprit doit être libre, n’est-ce pas ? Il doit être capable de voir ce qui est neuf, sans encombrer chaque fois sa vision de toute l’information que vous possédez déjà, de vos connaissances, de vos souvenirs. “

” La contradiction n’existe que lorsque l’esprit a un point fixe de désir, c’est-à-dire qu’au lieu de considérer tous les désirs comment étant mouvants, transitoires, il s’empare de l’un d’eux et en fait une aspiration permanente. “

” La réalité, la vérité, n’est pas quelque chose que l’on puisse reconnaître. Pour que survienne la vérité, il faut qu’aient disparu les croyances, les connaissances, les expériences, la poursuite de la vertu. Tout cela doit s’en aller. La personne vertueuse et consciente de poursuivre la vertu ne peut jamais trouver la réalité.”

PARTIE III


Paroles de Krishnamurti

Un sage contemporain qui ne cherche à enfermer dans aucune doctrine ou système de pensée. Son but avoué : chercher à interpeller, donner le déclic à votre esprit pour que celui-ci progresse à chaque instant. Les théosophes voulurent en faire leur prophète, il refusa. Krishnamurti n’a jamais cherché le pouvoir et l’adoration. Il ne se réclame d’aucun dogme ni d’aucune religion. Il s’adresse à chacun. Des dizaines d’ouvrages relatent son enseignement. Pourtant, ce qu’il explique est simple et limpide : sans doute est-ce pour cela que l’humain a tant de mal à accepter la sagesse.

” L’introspection est un processus qui n’aboutit à aucune délivrance parce qu’il consiste à vouloir transformer ce qui “est” en quelque chose que cela n’est pas. En cette action il y a toujours un processus cumulatif, le “je” examinant quelque chose dans le but de le changer. Il y a donc là, toujours, le conflit d’une dualité, c’est-à-dire un processus de frustration, lequel ne se libère jamais. Et parce qu’on ressent cette frustration, l’on est déprimé.


La lucidité est toute autre chose. C’est un état de perception qui ne comporte ni condamnation, ni identification, mais est silencieux et permet, par conséquent, de se comprendre”.


PARTIE IV


PARTIE V


PARTIE VI



PARTIE VII


PARTIE VIII

Notes :

  1. Se libérer du connu, Le livre de poche p. 103
  2. http://www.alpheus.org/html/articles/thopv/index.html [archive] L’historique par Theosophical History
  3. http://www.didier-artault.com/05_JK_htm/dissolution.pdf [archive] Discours de dissolution en français
  4. Jiddu Krishnamurti, The years of fulfilment, 2002, préface, Mary Lutyens. Les Commentaires sur la vie ont été publiés en 1959, puis en français chez Buchet Chastel en 1973, 3 volumes.
  5. http://membres.lycos.fr/jacquesvigne/jv6.htm [archive] Krishnamurti était-il un gourou ? par Jacques Vigne

SE LIBÉRER DU CONDITIONNEMENT

Une rencontre avec Krishnamurti qui semble vouloir et d’une manière ultime, nous inviter à nous poser les questions essentielles de notre existence en toute conscience et en toute honnêteté sur nous même et sur la vision du monde que nous entretenons pour qu’un déclic s’opère en nous vers un véritable changement.

PARTIE I

PARTIE II

PARTIE III


Ecouter aussi en livre audio : La RÉVOLUTION DU SILENCE

L’autorité de Jiddu Krishnamurti n’a cessé de grandir. Il incarne un courant spirituel indispensable à notre époque. Il apporte un message, une réponse à des questions fondamentales, vraies ou fausses. Esprit libre, il a un beau jour le courage de refuser d’être le Dieu vivant qu’on faisait de lui. Son seul souci est de rendre les hommes plus libres, de dénoncer les impostures du monde actuel.
La RÉVOLUTION DU SILENCE invite chacun de nous à la méditation, à savoir écouter le silence, celui du cœur et de la nature. A chacun de faire sa révolution intérieure. Selon son habitude, Krishnamurti répond aux questions posées par ses auditeurs sur la vie, l’angoisse, la mort, l’égoïsme et aussi sur la beauté et l’amour.


http://www.nous-les-dieux.org/Krishnamurti/Krishnamurti_1...

http://alambicup.free.fr/?p=80


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